Sondage sur l’antisémitisme dans les universités : polémique et réactions

Une étude controversée

Le ministère de l’Enseignement supérieur a commandé une étude sur l’antisémitisme dans les universités au Cevipof, centre de recherches politiques de Sciences Po. Cette initiative a provoqué une vive réaction du Snesup-FSU, le principal syndicat des enseignants-chercheurs, qui a dénoncé le sondage comme étant biaisé et potentiellement illégal. Plusieurs présidents d’universités ont décidé de ne pas diffuser le questionnaire auprès de leurs enseignants et personnels administratifs.

Réactions du ministère et des universitaires

En réponse aux critiques, le ministère a assuré qu’il examinait les conditions de l’enquête et a sollicité l’expertise de la communauté scientifique pour garantir la rigueur de l’étude. L’enquête, qui vise à mesurer les perceptions et expériences des personnels et étudiants sur l’antisémitisme, pose des questions controversées, notamment sur la responsabilité des juifs dans ce phénomène. Le Cevipof a défendu sa méthodologie, affirmant que toutes les mesures nécessaires pour protéger l’anonymat des répondants avaient été mises en place.