Réformer les droits de succession : un enjeu sociétal crucial
Une concentration inquiétante des richesses
En France, un dixième de la population détient plus de la moitié du patrimoine privé, exploitant les niches fiscales pour transmettre leur héritage. Cette situation soulève des questions sur l’égalité des chances, alors que près de 60 % du patrimoine est hérité, contre 35 % dans les années 1970. Ce phénomène pourrait mener à une société où le statut social dépend davantage de l’héritage que des efforts individuels.
Des solutions pour une meilleure répartition
Pour lutter contre cette domination d’une élite, des parlementaires suggèrent de rétablir une progressivité réelle des droits de succession, une idée largement rejetée par la population. En réalité, 86 % des transmissions en ligne directe échappent à l’imposition, et beaucoup ignorent les abattements disponibles. Pour moderniser le droit des successions, il serait pertinent d’introduire un statut de « beau-parentalité » et de supprimer certaines niches fiscales, favorisant ainsi une redistribution plus équitable des richesses.
