Rebecca Struthers : l’horlogère au croisement de l’art et de la science

Une pionnière de l’horlogerie

Rebecca Struthers, 39 ans, se distingue dans le domaine de l’horlogerie en tant que première personne au Royaume-Uni à obtenir un doctorat en horlogerie. Sa thèse, soutenue en 2016 à l’Université de Birmingham, explore l’impact de la contrefaçon de montres entre 1750 et 1820 sur la diffusion des garde-temps. En plus de ses études, elle a publié deux ouvrages, dont le récent « Hands of Time » et un livre illustré pour enfants, « About Time », visant à enseigner aux jeunes la notion du temps.

Un parcours atypique

Née dans une famille de la classe ouvrière à Birmingham, Rebecca n’était pas une élève modèle. Après des études en joaillerie, elle se passionne pour l’horlogerie. En 2012, avec son mari Craig, elle ouvre un atelier de restauration à Londres avant de déménager à Leek. Leur studio, rempli de machines anciennes, se consacre désormais à la fabrication de montres. Leur première collection, « Project 248 », a nécessité plusieurs années de développement et ne compte que cinq exemplaires, réservés par des collectionneurs du monde entier. Rebecca souligne l’importance de l’artisanat et de la collaboration, tout en rendant hommage aux contributions des femmes dans l’histoire de l’horlogerie.