Les relations amoureuses en déclin : des conséquences économiques inquiétantes

Un déclin inquiétant des couples

Le désir de former des couples et d’entretenir des relations amoureuses s’effrite, une tendance observée tant dans les pays développés que dans les pays en développement. Cette « grande récession » des relations amoureuses, mise en lumière par la newsletter de Marc Fiorentino et le magazine « The Economist », commence à avoir des répercussions économiques majeures. En effet, moins de couples se traduit par une baisse du nombre de naissances.

Un taux de fécondité alarmant

Au niveau mondial, le taux de fécondité est en chute libre, avec des pays comme la Corée du Sud enregistrant un taux record de seulement 0,7 enfant par femme, contre 1,6 en France. Si cette tendance se poursuit, d’ici vingt-cinq ans, trois quarts des nations pourraient ne pas disposer d’un nombre suffisant d’enfants pour maintenir leur renouvellement démographique, qui nécessite un taux d’au moins 2,1. Les raisons de ce déclin sont variées : dans les pays en développement, il est souvent attribué à la croissance économique, tandis que dans les pays développés, des facteurs tels que l’augmentation du coût de la vie, la précarité de l’emploi et l’instabilité économique jouent un rôle prépondérant.