L’assassinat de Mehdi Kessaci, un tournant dans le narcobanditisme en France
Un meurtre annonciateur de dérives criminelles
L’assassinat de Mehdi Kessaci, frère d’Amine Kessaci, militant actif contre le narcotrafic, illustre une évolution inquiétante des organisations criminelles en France. Ce meurtre s’inscrit dans un contexte de montée en puissance des méthodes d’intimidation, s’inspirant des cartels latino-américains.
Une menace persistante
En juillet dernier, l’Office anti-stupéfiants (Ofast) avait déjà alerté sur le risque imminent d’un assassinat lié au narcotrafic. Dans un rapport confidentiel, l’Ofast évoquait la possibilité de menaces ciblant des personnalités politiques, judiciaires, ainsi que des membres des forces de l’ordre, des journalistes et des avocats. Cette prédiction tragique s’est concrétisée en moins de six mois, renforçant les craintes des acteurs engagés dans la lutte contre le narcotrafic.
Le meurtre de Mehdi Kessaci, bien que redouté par ceux qui traitent ces problématiques au quotidien, souligne la gravité de la situation et l’urgence d’une réponse collective face à cette violence croissante.
