La culture rom doit devenir une référence, selon Mihæla Drăgan
Un appel à la reconnaissance
Du 18 novembre au 1er décembre, le festival « Un week-end à l’Est » à Paris met à l’honneur Bucarest. À cette occasion, Mihæla Drăgan, artiste rom et cofondatrice de la compagnie de théâtre Giuvlipen, souligne les défis rencontrés par les artistes roms en Roumanie. Elle affirme que l’art ne peut être dissocié de ses implications politiques et que la culture rom doit être reconnue comme une référence, et non comme une marginalité.
Une lutte pour la visibilité
La communauté rom fait face à une absence d’institutions culturelles dédiées, ce qui renforce l’exclusion structurelle. Drăgan insiste sur le besoin urgent d’un théâtre d’État rom et d’un espace culturel qui leur soit propre. Les artistes roms, souvent perçus à travers des stéréotypes, doivent lutter pour transformer cette perception et revendiquer leur place dans le paysage artistique. Son théâtre, Giuvlipen, s’efforce de déconstruire les préjugés en abordant des thèmes comme la mémoire historique et la sexualité, tout en invitant le public à réfléchir sur ses propres représentations.
