Coup d’État en Guinée-Bissau : militaires au pouvoir, Embalo exilé

Coup d’État militaire et nouvelles autorités

Des militaires ont annoncé avoir pris le contrôle total de la Guinée-Bissau, interrompant le processus électoral juste avant l’annonce des résultats des élections présidentielle et législatives du 23 novembre. Le général Horta N’Tam a été nommé président de transition, tandis que l’ancien président Umaro Sissoco Embalo a fui vers le Sénégal.

Contexte et réactions internationales

Des tirs ont retenti près du palais présidentiel à Bissau, marquant le début d’une nouvelle crise politique dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Les frontières ont été rouvertes après leur fermeture temporaire, et les militaires ont levé le couvre-feu tout en interdisant les manifestations. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé une violation des principes démocratiques, appelant à une restauration immédiate de l’ordre constitutionnel. Pendant ce temps, des résultats préliminaires non vérifiés indiquent que Fernando Dias pourrait avoir remporté l’élection, soulevant des questions sur les motivations réelles du coup d’État.