Christophe et l’adoption par son beau-père : un choix tardif
Une enfance marquée par l’absence
Christophe, 47 ans, gérant de société, a vu ses parents se séparer alors qu’il n’avait que 3 ans. Après cette séparation, il n’a plus eu de contact avec son père biologique. C’est son beau-père qui a pris le relais, l’élevant comme son propre fils. Christophe se souvient : « Il l’a clairement remplacé, j’ai eu de la chance de tomber sur quelqu’un comme lui. » Au sein de cette famille qu’il décrit comme « classique », il a accueilli un petit frère cinq ans plus tard.
Une adoption finalement acceptée
Bien qu’il ait toujours été conscient que son beau-père n’était pas son père biologique, Christophe ne l’a jamais appelé « papa », préférant utiliser son prénom, probablement pour marquer une distinction. Il porte également le nom de son père biologique, qui l’a reconnu. À l’adolescence, son beau-père lui a proposé à plusieurs reprises de l’adopter, mais Christophe a d’abord décliné, pensant que sa situation était figée. Ce n’est qu’après avoir traversé son propre divorce qu’il a commencé à envisager cette adoption, réalisant l’importance des liens familiaux.
