Amine Kessaci : l’assassinat de son frère remet en question l’État de droit

Un drame bouleversant

Le jeudi 13 novembre, Amine Kessaci, en plein travail dans une ville non divulguée pour des raisons de sécurité, reçoit un appel alarmant de sa mère, Ouassila. Elle lui annonce la présence de pompiers autour de la voiture de sa sœur, sans savoir qu’une tragédie s’est déjà abattue sur leur famille. Amine, inquiet, tente désespérément d’obtenir des nouvelles.

Finalement, à la préfecture de police, il apprend la terrible nouvelle : son petit frère Mehdi, âgé de 20 ans, a été tué de six balles en plein jour. Mehdi venait de chercher leur mère après un rendez-vous médical. Ce meurtre, qui s’inscrit dans un contexte de violence grandissante, soulève des interrogations sur la sécurité et l’État de droit en France.

Un appel à la justice

Amine Kessaci, déjà contraint de fuir Marseille en raison de menaces pesant sur sa vie, se retrouve à faire face à une douleur incommensurable. Il dénonce un système où l’impunité des criminels remet en cause la protection des citoyens. Le meurtre de son frère n’est pas qu’une tragédie personnelle, c’est un signal d’alarme sur l’emprise du narcotrafic et de la violence qui gangrène certaines zones du pays.