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L’angoisse du deuxième roman chez les écrivains

Julien Morel 13 septembre 2025 1 minuto di lettura

La pression de la suite littéraire

En juillet, à l’approche de la rentrée littéraire, Anthony Passeron, remarqué pour son premier roman « Les Enfants endormis » (Globe), ressent une anxiété croissante. Il contacte son nouvel éditeur, Joachim Schnerf, chez Grasset, pour partager ses doutes : « J’ai peur de te décevoir. » L’auteur évoque une « impréparation psychologique » alors que l’attente autour de son deuxième livre, « Jacky », devient palpable. « Je n’ai pas tant peur des retours critiques que d’être invisible », confie-t-il au « Nouvel Obs ». Pour ce professeur d’histoire-géographie, l’enjeu est crucial : « Mon rêve, c’est de prolonger ma disponibilité de l’Éducation nationale et de pouvoir continuer à écrire. »

La peur de l’échec

Comme Passeron, de nombreux romanciers débutants doivent faire face à une angoisse similaire lorsqu’il s’agit de produire un deuxième ouvrage. Si leur premier roman a été bien reçu, la pression est immense pour répondre aux attentes. À l’inverse, si le premier essai a échoué, l’absence d’attente peut être tout aussi déstabilisante. Cette situation complexe pousse les écrivains à s’interroger sur leur visibilité et leur avenir littéraire.