Margaret Atwood évoque le totalitarisme et son parcours littéraire
Une autobiographie révélatrice
À 86 ans, Margaret Atwood, l’éminente romancière canadienne, se livre dans son autobiographie « Le Livre des vies ». De passage à Paris, elle évoque des thèmes variés allant des termites à l’impact de Donald Trump sur la société.
Des débuts modestes
Atwood se remémore ses débuts, lorsqu’elle travaillait sur son premier roman, « La Femme comestible », dans un petit appartement de Vancouver. À l’époque, ses voisins, entendant le bruit de sa machine à écrire, avaient pensé à des termites. « C’est sans doute moi qui tape à la machine », avait-elle plaisanté, illustrant ainsi son parcours atypique : une femme seule, au début de sa carrière littéraire, dans un milieu où peu de voix féminines ou canadiennes se faisaient entendre.
Dans le Canada des années 1940, elle raconte qu’il était difficile d’être à la fois femme et canadienne, car les véritables œuvres littéraires semblaient venir d’ailleurs, principalement d’Angleterre. Son témoignage rappelle les défis qu’elle a dû surmonter pour s’imposer dans un monde littéraire dominé par des voix masculines et étrangères.
