COP30 : un accord jugé décevant par les ONG
Des négociations qui s’éternisent
La COP30, qui s’est tenue à Belém, a nécessité près de 24 heures supplémentaires pour parvenir à un accord entre les 194 États présents. Malgré une augmentation des efforts financiers pour l’adaptation au changement climatique, Anabella Rosemberg, conseillère au Climate Action Network, souligne que l’accord reste très décevant. Les engagements sur la réduction des émissions de CO2 sont jugés insuffisants, et les financements mobilisés pour lutter contre le changement climatique demeurent largement en deçà des besoins.
Des avancées minimales
Un des rares points positifs de cette conférence est la création du « mécanisme de transition juste », ou BAM, qui vise à garantir que les politiques environnementales tiennent compte de la justice sociale. Cependant, l’absence des États-Unis, principaux émetteurs de gaz à effet de serre, a été ressentie comme une injustice. La France et l’Union européenne, quant à elles, ont été critiquées pour leur posture défensive, n’ayant pas su rapprocher les positions des différents pays. Les pays développés sont appelés à assumer leur responsabilité historique et à soutenir les pays en développement dans leur transition énergétique, mais les promesses de financement restent floues et insuffisantes.
