COP30 : tensions autour de l’absence d’accord sur les énergies fossiles

Des négociations chaotiques

La COP30, qui se déroule à Belém, au Brésil, a atteint son dernier jour le 21 novembre 2025, mais les discussions entre près de 200 pays sont marquées par un profond désaccord sur la question des énergies fossiles. En effet, le projet de texte final proposé par la présidence brésilienne omet complètement le terme « fossiles », provoquant la colère de plusieurs nations, dont la France, qui menacent de bloquer le projet.

Une absence d’ambition inquiétante

Le commissaire européen au climat, Wopke Hoekstra, a critiqué ce texte, soulignant qu’il ne mentionne pas les énergies fossiles, responsables de plus de 80 % du réchauffement climatique. La ministre française de la Transition écologique, Monique Barbut, a également exprimé son indignation, qualifiant cette omission d’incompréhensible face à l’urgence climatique. De nombreuses ONG, telles que Greenpeace et WWF, ont rejeté le projet, le qualifiant de « page blanche » en matière d’ambition climatique.

Alors que des pays comme la Chine, l’Inde, l’Arabie saoudite, le Nigeria et la Russie s’opposent fermement à l’inclusion d’une feuille de route pour sortir des combustibles fossiles, la ministre colombienne de l’Environnement, Irene Vélez Torres, a insisté sur la nécessité d’un accord clair et équitable pour abandonner ces énergies. À la veille de la clôture de la conférence, la possibilité d’une issue sans accord reste tangible.